
Nu alangui
Monotype polychrome, vers 1915-1920
Dimensions : 295 x 273 mm
« Je suis un romantique impatient et m’en flatte. Je hais l’anecdote et ne me plais que dans les aventures. N’est ce pas Fichte qui disait : “Rien n’existe que par l’imagination”. Je suis tout à fait d’accord avec le philosophe allemand sur ce point. Mon imagination m’a permis de voir large et haut, de voir intensément, de voir vivre. Je veux que chaque chose me donne tout sa puissance, toute son intensité. C’est pourquoi le nu, à cause de sa complexité des formes, et les grands horizons décoratifs m’ont toujours tenté », disait Pierre Combet-Descombes en 1925.
Pierre Combet-Descombes, authentique passionné du corps féminin, du nu et de la volupté des formes, dont les représentations sombres sont le témoignage d’une puissante obsession. Génie du monotype, il conserve l’ensemble de sa création dans un atelier, où l’accès est refusé à tout individu, secret et mystérieux laboratoire du désir charnel qui se consumera par deux fois, asphyxiant le peintre dans le deuxième brasier du plaisir inassouvi.